La route du Nord

Je reste un peu à distance, vérifiant les alentours. Je n'ai pas encoché une flèche à mon arc, mais je suis prête à le faire.
Pour le moment, je laisse mes compagnons dépenser leurs sous.

Merci Waesym pour cette eau fort à propos.

Je regarde le Halfelin et son outre en secouant les mains.

Non merci, c'est bien trop encombrant et lourd pour moi. Un contenu plus petit comme une gourde ou une flasque en cuir me conviendra mieux.

Je me recule en buvant ma pinte offerte.

Je vais attendre d'atteindre le village pour mes emplettes finalement.

Les deux hommes lèvent la tête mais ne répondent pas. C’est Ange qui prend la parole
Ils sont là pour ma protection, vous imaginez bien qu’un petit être comme moi ne pourrait pas se défendre face à des clients malintentionnés.

Il répond ensuite à Zedicus
Je n’ai rien d’autre, mon outre est de très bonne qualité, et je peux vous la remplir qu’à moitié si vous la trouvez trop encombrante.

Je tends 2 couronnes demandées par le semi-homme pour une outre et une fois l'achat fait je lui demande de boire lui-même :

-"Allez-y, mon bon Ange. Ce n'est pas la première fois qu'on doit vous demander une telle preuve de confiance. Buvez une rasade de votre eau."

Ange récupère les 2 couronnes et sourit
Il boit une bonne rasade d’eau directement dans l’outre puis la tend à Renau
Vous êtes méfiant, mais je ne suis qu’un marchand, et non un empoisonneur.

Je bois une longue rasade à la suite d'Ange puis lui répond :

-"Je suis méfiant, mais je ne suis qu'un chevalier, pas un apothicaire.
ALors, sommes nous loin du village d'Obelheim ?"

Ange a l'air surpris par la question
Eh bien je pense qu’une grosse journée serait suffisante pour y arriver.

Que comptez vous faire pour la suite ? Y aller ? Vous ne vous dirigiez pas vers le nord ?

Je me gratte la nuque :

-"On a besoin de se reposer un jour, la canicule nous plombe. Mais on pensait aller sur Talabheim."

Je dis ça en jetant un regard interrogatif sur mes compagnons.

Ma méfiance ne s'est pas envolée, mais il semble qu'il n'y ait rien à craindre de cette taverne ambulante.
Je me rapproche donc, remercie Waesym pour la tournée générale payée et j'achète une outre pleine, payant le prix sans marchander.
Je m'assure aussi que Bianka a bu assez d'eau, et lui en propose si elle a encore soif.

Après un ravitaillement et un repos à l’ombre vous reprenez la route en décidant de ne pas voyager aux heures les plus chaudes de la journée en vous mettant à l’ombre des arbres que vous croisez.

La route est longue et monotone, égaillée de temps en temps par une auberge ou un village savamment placé au bord de la route.

Vos différentes haltes vous permettent de vous fournir en gourdes, nécessaires pour faire du feu et ration de nourriture pour les sections de route où vous ne croisez aucun ravitaillement.

Vous croisez de temps en temps des cavaliers ou des caravanes, exténués, qui vous confirment que vous marchez bien en direction de Talabheim.

Vous vous habituez aux journées étouffantes et au manque de brises rafraichissantes.


Vous finissez par apercevoir une sorte de haute montagne au loin, et vous vous en approchez de jour en jour.
La petite ville de Waldfährt est votre dernière halte, au pied de l’immense montagne. Les discussions nocturnes avec les locaux vous apprennent qu’il s’agit du Taalbastion, qui protège la ville de Talabheim. Le seul moyen d’y accéder et de contourner cette muraille par la gauche et de se rendre à Talagaad, port et unique accès pour la ville. Vous constatez également que l’ambiance est morose et qu’il y a peu de chose à manger sur cette halte.


Je fais une courte pause dans le cas où vous avez des questions ou autres. Si vous n’avez rien de spécial à dire ou faire, mettez un petit message quand même pour que je sache que vous avez bien lu.
Je pars du principe que vos dépenses, après la rencontre avec le hobbit, ont été réglées par Bianka, je ne vous enlève donc pas d’argent.

Je marche avec lassitude sous la chaleur écrasante. Je ne suis pas habitué aux étendues sauvages et aux longues randonnées. J'épuise mon eau plus vite qu'il n'est sage tant je souffre de la soif sous les efforts intenses fournis.
Mais je participe avec les autres à la tenue des camps et des haltes.

Lors des étapes, je me renseigne sur les abords, les lieux importants alentours, tout ce qui éveille ma curiosité de lettré qui ne connaît le monde qu'à travers des livres.

Arrivé au dernier bastion, je cherche à savoir pourquoi la nourriture manque.

Mon habitude des longs trajets ainsi que l'endurance proverbiale de mon peuple m'aident à plutôt bien supporter notre voyage même s'il me faut souvent ralentir pour rester à la hauteur de mes compagnons et particulièrement de Bianka.

En approchant de la grande ville, je me montre plus dissert et jovial et j'ai dû mentionner une ou deux fois que je devrais y trouver une entrée perdue du Karaz Ankor...

L'ambiance plombée des environs fait un peu retomber mon enthousiasme, mais mes questions aux quelques quidams que nous croisons concernent essentiellement le petit-homme disparu.

Tout au long du voyage je me soucie du bien être de ma monture, Alouette. Un cheval est particulièrement fragile, et nécessite une alimentation quotidienne adéquate, sans parler du besoin en eau. Je la ménage au maximum, et je marche à ses côtés, suivant le rythme lent de mes compagnons.

l'approche de Talabheim j'ouvre mes oreilles pour recueillir d'éventuelles rumeurs. Les bavardages des gens du coin ou des voyageurs peuvent se révéler riches en précieuses informations. [Test de commérage]

Durant nos marches, je reste légèrement à l'écart, comme d'habitude en mode vigilance.
J'ai posé une partie de ma besace dans la charrette -il faut bien qu'elle serve - et je surveille de près mes provisions, me rationnant au besoin.

Je demande à Zuloc de quelle entrée il parle, et où elle mène et j'écoute les réponses aux questions que Zedicus a posé, mais comme à mon habitude je ne recherche pas spécialement à discuter.

[Je suis indisponible jusqu'à lundi, et je répondrai que très peu d'ici là.]

Tal’hya et Renau RP privé

Vous n’avez pas de mal à trouver des personnes souhaitant discuter lors de vos haltes. L’ambiance est assez morose jusqu’à ce que l’alcool fasse son effet.
Personne n’a vu ou entendu parler de Max le halfling, ni même vu un halfling portant un autre nom, et cela depuis bien longtemps.

Le manque de nourriture est dû à une guerre récente ayant eu lieu dans le nord durant plus d’un an. De nombreux hommes et jeunes garçons ont été envoyés et ne sont jamais revenus.
Le manque de main d’œuvre et les ressources mobilisées pour ces expéditions font que ceux qui restent sont démunis.
Mais cette guerre contre des forces obscures a été gagnée, apparemment.

Enormément de refugiés ont afflués, et continuent toujours à arriver, afin de se mettre à l’abri derrière le Taalbastion. Vos interlocuteurs sont grandement soulagés de ne pas avoir à supporter ces âmes perdues à la recherche de protection.
Le point de passage obligé pour accéder à Talabheim est la ville de Talagaad, mais l’accès à la grande cité est difficile.

Au petit matin une décision vous incombe, se rendre à Talagaad à gauche, rebrousser chemin ou faire le tour du Taalbastion par la droite.

Je hausse les épaules
- On est venus pour Talabheim, je crois ? Donc nous devrons passer par Talagaad même si c'est difficile... On peut passer la nuit ici et y aller demain matin ? Une autre idée ?

J'opine du chef et grogne:

-Pas d'autre idée saugrenue: on se rend à Talabheim, donc on passe la porte de Talabheim!

J'opine du chef :

-"Point de malice, rentrons à Talabheim comme il se doit. Et si la ville connaît des troubles, alors on pourrait peut-être se rendre utile."