D'une campagne à l'autre

Voilà le pitch de la future campagne. Il sera développer plus en avant dans le futur. Et il est là pour vous aider à déterminer vos futures carrières (pour ceux qui sont dans ce cas).
La campagne sera ouverte prochainement, mais vous pouvez en HRP poster vos impressions, demandes de précisions.
Je rappelle que les nouveaux PJ seront introduits progressivement dans le développement du pitch.

Date : fin de l’été 2522
Lieu : une salle de réunion dans le Grand Temple de Sigmar
PNJ :
Volkmar le Sévère, Grand Théogoniste
Orson Haeger, Recteur
Julia Koop, Grande Prêtresse
Kurt Hellborg, Reikmarshall
Balthasar Gelt, Patriarche Suprême
Bor-Anrork, Ambassadeur de Karaz-Ankor

PJ présents
Durak Harginsson
Baron Erik Straffhager
Caleb Duval
Raflin Brise-Tibias

Quatre autres PJ seront associés plus tard


Volkmar porte bien son surnom de « Sévère » en cette soirée de conseil. Une fois l’euphorie de la victoire le Grand Théogonister a été rattrapé par le temps, et sans doute par les épreuves endurées en tant que captif d’Archéon, le Hérault des Puissances de la Ruine.
Les rides se sont creusées, la peau est pâle, parfois ses mains noueuses tremblent inexplicablement. Sans doute le fait d’avoir chassé Esmer III, qui lui avait succédé lorsque tous croyaient qu’il était perdu, lui a couté bien des forces. Si Esmer a été exilé, et qu’on le dit réfugié à Marienburg, il semble compter encore quelques partisans à Altdorf.

Malgré son état déclinant la voix de Volkmar tonne, puissante :

-« Ne perdons pas de temps. Les couronnes de Karak-Magar ont été longuement étudiées par les érudits, et leurs conclusions sont contrariantes. Recteur… »

Invité par le Grand Théogoniste Orson Haeger, visage de rapace aux yeux vifs, prend la parole :

-« Nos efforts ont été vains. Les tentatives d’exorcisme et de purification ont échouées. Les couronnes impies résistent à tout rituel lustratoire, et un confinement est vain. Elles ne peuvent rester à Altdorf au risque d’être une source de corruption imprévisible. »

La Grande Prêtresse complète aussitôt les propos du Recteur :

-« Les Hauts Inquisiteurs ont éprouvé de leur volonté les Couronnes. Les démons ont laissé trop de leurs âmes infectes dans le métal et les joyaux. Les Couronnes ont été scellées dans un coffret en plomb après un rituel de contrition et de bannissement. Malgré tout leur malignité reste vivante. »

Un seul regard du Grand Théogoniste suffit à donner la parole à Balthasar Gelt. L’apparence du patriarche est plus que singulière. Grande silhouette habillée d’une toge dorée l’enveloppant de la tête aux pieds, de longs gants également dorés dissimulent totalement ses mains et ses bras. Il porte un masque d’or surmonté d’une couronne dont les pointes font penser à des rayons solaires. Sa voix grave et rauque trahit un fort accent, indéfinissable, mais son reikspiel est parfait :

-« Les couronnes rayonnent des secrets perdus du savoir khazalide antique. Leur beauté suffit à elle seule à influer les Vents pour forger une étoile iridescente. Les détruire, si cela est possible, pourrait provoquer un effondrement aethyrique critique. En outre elles constituent un passage pour les entités d’outre-réalité qui nous obligent à trouver une clef fermant cet accès.
Comme dans bien des énigmes la fin est à rechercher au commencement. »

Le masque rayonnant aux yeux noirs comme des charbons ardents se tourne vers un nain à la longue barbe blanche, porteur d’une armure étincelante aux runes gravées avec un art inouï. L’ambassadeur du Royaume Khazalide se racle la gorge par un grognement avant de prendre la parole :

-« La responsabilité de notre peuple nous l’assumons. Loin de nous l’idée de nous dérober quand il s’agit de nos héritages. La cité de Karag-Magar est le commencement, mais elle fut perdue. »  Il désigne de la tête un nain à l’âge indéfini « Durak Harginsson, érudit et élève du Maître du Savoir Kragg le Sévère, peut nous fournir les fameuses clefs. »

Le dénommé Durak Harginsson fait preuve d’un enthousiasme vivifiant dans cette atmosphère pesante :

-« En effet, les deux tours argentées de Karak-Magar ont disparu, comme effacées. Bien des expéditions les ont recherchées, souvent motivées par de vulgaires appétits, sans jamais les trouver. Sans intelligence la tâche est vouée à l’échec.
J’épargnerai le détail de mes études à votre illustre assemblée. Sachez que j’ai démêlé l’écheveau inextricable du parcours des rares réfugiés qui réussirent à fuir Karag-Magar avant qu’elle ne tombe totalement. Avec certitude j’ai déterminé que deux frères partirent pour le très jeune royaume de Kislev, et participèrent à la fondation de la cité de Praag. Ils contribuèrent grandementt à l’essor de Praag et œuvrèrent avec discrétion à la diffusion mesurée d’anciens savoirs nains qui profitèrent à toute la nation kislevite émergente. J’ai la preuve que ces deux frères, Gameglin et Vomadrain, constituèrent une bibliothèque secrète, cachée au sein même de la Grande Bibliothèque de Praag. Voilà notre espoir le plus sérieux : pouvoir pénétrer le secret de cette Bibliothèque hermétique pour compulser les mémoires des deux frères. »

Sans attendre une quelconque invitation le Reikmarshall Kurt Hellborg prend autoritairement la parole :

-« Kislev est encore à vif après la Tempête. Il n’y a rien à espérer, maître nain, que de l’acier, du feu, et des esprits torturés ! Si le boyarin Kurkosk et la Reine de Glace réussirent à vaincre les armées du chaos les terres du kislev sont encore en proie aux raids de pillards kurgans et norses. Les campagnes sont envahies par les géants et des bêtes monstrueuses ! »

Le Reikmarshall fait une pause avant d’appuyer ses deux poings sur la table en marbre :

-«  Le Duc Ivan a sollicité, discrètement, l’Empire quant aux malheurs qui agitent sa cité de Praag. Il se lamente que la Tsarine ne porte pas une oreille plus attentive à ses besoins et, en désespoir de cause, se tourne vers nous. La cité est moribonde et maudite, n’offrant plus aucun espoir.
Pourtant une délégation impériale partira pour Kislev, et plus précisément Praag, en signe d’amitié. Une main tendue pour tous ceux qui se sentent abandonnés mais qui ont payé de leur sang la lutte contre Archaon. »

Dès que le Reikmarshall a fini Volkmar le Sévère expose clairement la situation :

-« Cette demande d’aide du Duc est une aubaine dans laquelle on peut voir la main de Sigmar et des Pères des Nains. Ceux qui iront auront à affronter bien des menaces dans ses terres encore fumantes du sang des batailles et ils pourront se mettre en quête de mystères oubliés pour dénicher Karak-Magar qui fut perdue. »