chapitre 3 : intrigue à Besançon

Après une semaine de voyage à travers les Vosges, l'armée dirigée par le Duc Georges de Lorraine fait enfin halte devant les murs de la cité de Besançon.

A cette occasion les mortels ont organisés des festivités en l'honneur du Duc en partance pour la Terre Sainte.

Un grand tournoi de chevalerie se poursuit après le coucher du Soleil, permettant à ceux qui le peuvent, d'y participer.

Lorsque vous émergez tous de votre torpeur diurne, ce ne sont pas les bruits habituels de la nuit qui résonnent à vos oreilles, mais de la musique, des chants, des odeurs de nourriture.

Pour ceux qui ont des sens exacerbés par l'auspex, vous ressentez le tremblement de la terre sous vos pas, le choc des armes, le hennissement des chevaux et les cris de la foule.
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Prospère Wilheim

Je me réveille tranquillement quand j'entend des bruits qui ne sont pas habituels!
En me concentrant pour entendre plus loin, j'entend le bruit des armes qui s'entrechoque.
Je pose la main sur Angèle.
- Chut ma chère, c'est bizarre ce soir!

Je sort de mon cercueil, m'habille rapidement en prenant mon arme.
- Restez cacher, je vais jeter un coup d'œil à l'extérieur.

Je me concentre sur les bruits extérieurs et essaye de voir ce qui se passe dehors mais discrètement.

Baron Silas von Dombas

Eveillé par la progression de la nuit et aucunement par les bruits qui bientôt frappent mes oreilles, je m'extirpe de mon coffre pour retrouver sans doute mes gens m'attendant...

Les murmures provenant de l'extérieur m'interrogent, d'autant que mes servants ne semblent point alarmés. Ecartant les bras pour les laisser me ceindre de mon épée, je demande:

Que se passe-t-il donc en ces lieux?

réponse à Prospère Wilheim :

Prospère, quand tu sors de ta roulotte, tu tombes sur Pierrette, la femme de Pierre, qui observe les murailles de la cité qui se détachent à travers les arbres.

Comme à son habitude, le Baron de Dombas a fait dresser sa tente dans un sous bois, un peu à l'écart du gros de l'armée croisée. Depuis que les deux frères sont entrés à votre service, ils ont suivit vos ordres et se sont mêlés, durant le voyage, à la suite de Silas et ont installer leur campement à la périphérie de celui du baron et de ses autres suivants.

Un grand enclos rassemble la centaine de chevaux dont la famille prend soin à chaque arrêt de l'armée.

Des torches, brulent  accrochées à leur enclos, éclairant les lieux et permettant de voir venir d'éventuels voleurs de chevaux.

Dès que tu mets un pied dehors, les chevaux commencent à s'agiter, sentant  la présence de ta Bête vampirique à proximité.

Pierrette, qui était occupée à coudre auprès du feu , en berçant du pied le landau où dort son bébé se tourne vers le chariot et te reconnaissant, te salut en baissant les yeux.

Vous êtes réveillés , Maître Wilheim ? (elle parle en langue d'oïl) Dame Angèle a t-elle besoin de moi ?

Réponse à Silas :

A ton réveil, tu es accueillit par Pierre de Vierzon, comme chaque nuit.

La bonne nuit à vous, monsieur le Baron. Avez vous bien dormis ?

Quand tu lui demande ce qui se passe, ton écuyer te répond que les autorités de la ville ont organisés de grandes festivités pour accueillir le Duc de lorraine et son armée partant à la croisade.

Jehan Periculum

Au doux son de la civilisation, je me réveille avec entrain: « Besançon ! Enfin ! » ! Je crois que c’est le première pensée qui traverse mon esprit, l’animant immédiatement d’une brulante excitation. La ville ! La culture ! Les sciences ! Le progrès ! Des nuits que j’attends ce moment; je piaffe d’impatience de retrouver tous les signes rassurants que seule une bonne cité peut donner.

Les oreilles assaillis d’indices, je rassemble avec fébrilité tous mon attirail, sécurise ce qui doit l’être, et m’apprête de mes plus beaux atours: mon habituelle toge mitée dont je cache les principaux trous de mes étoles portant elles aussi les stigmates de ma dernière virée forestière, mon manteau d’hiver en lambeaux que je lisse, ma fourrure bouillie que je brosse de mes doigts griffus, mes mitaines de dentelles par endroit déchirées, et mes cheveux sales que je passe derrière mes épaules. Je lisse mes sourcils d’un peu de salive douteuse, et passe mes auriculaires dans mes orifices pour en dépiauter la crasse.

— Ça va comme ça ? je demande enfin à Luce, en écartant timidement les bras, doutant encore de ma présentation malgré tous mes efforts.

Réponse à Jehan :


Luce contre qui tu t'es réveillé , comme chaque soir, s'extirpe lentement du grand coffre vous servant de lieu de repos.

Retirant sa chemise de nuit elle se change, elle aussi, enfilant une chemise propre, un cotillon vert par dessus un jupon de toile.

Elle aussi ne possède que des vêtements rapiécés, ayant connus des jours meilleurs.

Je vous trouve très beau, Monsieur mon Maître. Te répond elle en nouant ses cheveux avant de les couvrir d'un petit bonnet de toile blanche.

C'est la fête ce soir ! Irons nous voir les festivités ?

La jeune brujah sert de son mieux les liens fermant sa chemise, qui peine à contenir l'énorme poitrine de la jeune femme. Toute heureuse d'entendre de la musique, elle danse en tournant sur elle même, les pieds nus.

Silas

Je lisse les plis de mon surcot, me préparant à sortir:

Je vais me rendre de ce pas auprès du duc afin de connaître ses attentes. Vas prévenir chacun qu'ils sont les bienvenus pour m'accompagner.

Frère Simon

Je sort de mon sommeil en grognant.

J'espère que ce n'est pas encore une attaque.

Puis je me rend compte que ce bruit n'est tous simplement que le bruit d'une ville en émoi. Je me prépare et sort pour rejoindre le Baron.
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Frère Morbus

Je me réveille de ma torpeur diurne et j'entends des drôles de bruits à l'extérieur.

J'étends mes sens aux maximum pour savoir ce qui se passe.

Je vois Soeur Sophie qui commence à s'habiller.

Se levant plus tôt que moi, je lui demande:

- Sais-tu ce qui se passe exactement ?

Réponse à Frère Simon :


Le frère Simon est accueillit par sa protégée, marie qui lui confirme que les bruits qu'il entend sont ceux de la liesse populaire aux festivités organisées par les dirigeant locaux pour l'arrivée du Duc Georges et de son armée.

Alors que vous sortez de votre roulotte, vous croisez Pierre de Vierzon, qui échange un regard éloquent avec la jeune marie et informe le frère Simon que son seigneur, le baron de Dombas s'est rendu auprès du Duc, où vous pourrez le rejoindre.

Réponse à Frère Morbus :


Quand tu émerges de ta torpeur diurne, Sœur Sophie met déjà la touche finale à ses vêture de nonne.

La bonne nuit à vous frère Morbus. Ne vous inquiétez pas outre mesure. ce que vous entendez est la liesse du petit peuple de Besançon lors des festivités organisé par le baron local en l'honneur du Duc Georges. Il y a même des joutes pour les chevaliers de l'escorte et les petits seigneurs locaux.

Sophie t'aide à te vêtir de ton armure et de ta tenue de chevalier moine de l'ordre de Saint Lazare. En t'apportant ton heaume elle te tend un pichet de sang frais.

Nourrissez vous un peu. C'est du sang humain, provenant d'un pendu du jour. Mes serviteurs l'ont récolté à la tombée de la nuit au gibet de la ville. Cela vous changera du sang de sanglier.

Dame Elke

N'étant plus une novice en matière de champs de bataille, j'arrive assez vite à identifier les bruits d'une ville en liesse.

Diorite. Il semblerait que nous soyons enfin arrivés dans un lieu civilisé. Habillons nous donc avant d'aller rejoindre le Baron. Nous avons à faire.

Frère Simon

Je rejoins donc le Duc entre Marie et Pierre.

Réponse au Frère Simon :

Alors que Frère Simon suit l'écuyer du Baron Silas, suivit par sa pupille, Ses pas croisent ceux de Dame Elke et de son protecteur Diorite. La tréméré est vêtue de sa plus belle robe. Diorite lui est dissimulé sous sa longue cape rapiécée. Ses mains et ses pieds griffus sont cachés sous des bandages neufs.

Prospère Wilheim

Ayant vu qu'aucun danger nous menace, je répond tranquillement à Pierrette.
- Oui, tu peux aller aider Dame Angèle. Je te remercie. Dis lui que tout va bien.

J'attend qu'Angèle se prépare et reste dehors essayant de visualiser la tente de ce bon comte.
J'observe les mouvements dans le camp pendant ce temps là.

Jehan

— Euuuh… Les festivités ? je répète, un moment suspendu. Les festivités ne font clairement pas parti de mes occupations préférées; bien qu’elles soient aussi le théâtre rencontres professionnelles et d’aubaines commerciales, elles n’en demeurent pas moins la scène privilégiée des enfants moqueurs, des ivrognes, des vantards, des chercheurs de querelles, des détrousseurs, des brigands, des jeteurs de sorts, des coupes-jarrets, des arnaqueurs et autres bonimenteurs, bref: de toute la fange que porte ce monde. Les dernières, je les ai d’ailleurs passées à me faire caillasser par une populace trop enjouée. Sans mon extraordinaire condition, mon visage en porterait encore les affreux stigmates.

Est-ce là le long temps passé en forêt parmi les gueux qui me fait tant redouter ce retour si contrasté à la civilisation ? Il me faut relativiser, positiver, et trouver des sujets de compensations à cette sortie: je ne suis plus le pauvre individu isolé auquel on pouvait facilement se prendre. Dorénavant, je suis sous la double protection d’un Duc et d’un Baron dont je suis aussi l’illustre conseiller !
Apaiser et conforté par ce souvenir, je reprends contenance devant mon élève et lui lance d’un ton revenu plus rassurant:
— Bien sûr que nous irons, jeune enfant ! Nous irons et nous en profiterons pour vous acheter quelques robes neuves…

Oui, pauvre fille, surtout une toilette capable de contenir vos puissantes mamelles autrement mieux que ces horribles oripeaux. Peut-être qu’en vous sentant moins l’objet de convoitises, porterez-vous un regard moins dégradant sur vous-même…

Frère Morbus

- Merci Sophie.

Je bois le sang humain et m'essuie proprement pour ne laisser trace.

Etant maintenant vêtu, je sors juste de mon chariot pour voir ce qui se passe exactement.
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Réponse à Morbus :

Morbus, tu ressens ce que j'ai décrit en début de scène (la liesse populaire, la musique, les chants, les odeurs de nourriture) et plus. Tu ressens les vibrations du sol (cela ressemble au galop d'un cheval lourd) , tu perçois le choc des lances sur les bouliers et les cris de la foules. Des chevaliers joutes en ce moment même, non loin du campement.


Je suis prête ! Te lance Sophie en quittant votre tente. (elle porte sa tenue de nonne et cache son visage monstrueux derrière un masque de cuir qui ne laisse voir que ses yeux.)

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Allons nous voir son Altesse le Duc de Lorraine ?

Frère Morbus

- Très bonne idée, Sophie, allons voir le Duc de Lorraine.

Je reste en état de vigilance avec Auspex tout en faisant attention à Sophie.

réponse à Morbus :

Tu constates que le campement est presque désert. Mis à part les soldats de garde ce soir les tentes semblent avoir été désertées par leurs occupants.

La dernière fois que le campement s'est retrouvé aussi vide, c'était la nuit du mariage du baron Silas, à Dombas.

Frère Morbus

Je dis à Sophie:

- Les tentes dans le campement semblent vide. Souhaites-tu Sophie, si cela te dit, bien sûr, allez voir les joutes pas très loin du campement ?

réponse à Morbus :

Il y aura beaucoup d'humains là bas. Nous devrons rester dans les ombres. Répond la nosferatu. Et qui sait, nous trouverons de quoi satisfaire notre soif en fin de soirée.

Vous traversez la moitié du campement pour atteindre la tente de commandement au dessus de laquelle flotte l'oriflamme du Duc de Lorraine.

Celui-ci sort justement de la tente, accompagné par le baron Silas. Georges de Lorraine porte une armure de tournoi, au métal brillant, qui recouvre son haubert de mailles. Un tabar à ses armes recouvre sa cuirasse. Son cheval de guerre porte un caparaçon recouvert d'une tunique portant les alérion d'argent sur la bande de gueules sur fond d'or. Georges monte à cheval, aidé par son écuyer qui lui tend son heaume couronnée et surmonté de longues plumes colorées en rouge et or.