chapitre 3 scène 3 : les conséquences d'un départ précipité

Je vous accompagnerai également, si sa grâce n'a pas besoin de mes services évidement.

Je rajoute avec un sourire :

Par contre, je me demande si nous arriverons un jour en terre Sainte. Nous faisons autant de pas vers l'est que vers l'ouest depuis quelques temps déjà.

- Oui, je vais vous détacher.

Je détache le ravnos avec prudence.

- Voilà qui est fait.

Je garde à l'oeil le ravnos avec vigilance.

Je claque la langue de satisfaction:

-Bien, ne tardons plus, donc: en route!

Ravnos, quel est ton nom?

Je mets sur le compte des difficultés de traduction le fait que j'ai manqué cette information:

-Pardonnez mon inattention.

Je me trourne vers frère Morbus:

-Je vous confie sa garde. Sellons les chevaux et partons.

Excusez moi, mes doux seigneurs, mais où comptez vous aller avec cet hommes ? Questionne le Duc Georges depuis son trône , sur lequel il a assisté à tout l'interrogatoire.

Frère Morbus, vous êtes mon prévôt. Votre place est à mes côtés, afin de tenir la bride à tous ces vilains mal éduqués qui constituent mon ost.

Quand à vous, Baron, je vous ai autorisé à raccompagner Dame Aurélia jusqu'à Besançon, pas à partir en chasse au ravnos à travers toute la Lorraine.

Mettre la main sur Anton Milco est désormais du ressort de mon Sire et de son fléau. Vous, mon vassal , votre place est dans mon ost , afin que nous délivrions la Terre Sainte.

Stoppé net dans mon élan, je me fige un instant avant de me tourner vers mon sire.

je m'incline devant lui, la main sur mon cœur:

-Je vous entends mon seigneur et j'obéis... Je vous rejoindrai donc aussitôt Dame Aurélia en sécurité en son fief.

Je suis à la sortie et je suis surpris de l'intervention du Duc.
Il nous ordonne de ne pas s'occuper de cette affaire! Je jette un œil à Silas et je suis étonné de sa réaction. Il n'essaye même pas pas de le convaincre.
Je laisse mes amis passer et je referme le pan de tente.

J'ai réçu le contre ordre de rester avec mon Duc car je suis son prévot, je dis:

- Bien sûr, mon Duc, je reste avec vous.

A l'extérieur de la tente de commandement, Dame Aurélia patiente en faisant les cent pas devant un grand chariot couvert portant les armoiries du baron de Dombas. L'écuyer de Silas , pierre de Vierzon, tente de calmer l'irascible baronne brujah. L'ost personnelle du baron Silas se tient en retrait, prêt à assurer la sécurité du convoi.

Je m'incline devant la baronne:

-Pardonnez-moi mon retard, nous pouvons maintenant nous mettre en route.

J'enfourche mon destrier et fait sonner le signal du départ.

Et bien , ce n'est pas trop tôt, Baron. Que faisiez vous donc dans cette tente , qui vous prenait autant de temps ? Questionne Dame Aurélia, d'un air pincé.

Un interrogatoire crucial, Madame. Lui répond le duc en sortant derrière vous. J'en suis le seul responsable.

Aurélia fait une profonde révérence devant Georges de Lorraine.

Vous êtes tout excusé, votre Altesse. Merci de mettre une aussi puissante escorte à ma disposition pour me raccompagner jusqu'à Besançon, alors que vous devez rejoindre la Terre Sainte. Mon idiot d'époux aurait déjà dû faire le nécessaire pour venir me chercher. Je prierai chaque nuit pour la réussite de votre entreprise.

Remerciez plutôt le baron de Dombas, qui s'est immédiatement proposé pour vous escorter .

Baron, je vous confie cette lettre pour mon Sire, l'informant de nos dernières découvertes. Je suis sur que vous trouverez un moyen de lui faire parvenir dans les meilleurs délais. Je vous souhaite à tous bonne route, et que Dieu vous garde.

Je saisis le pli que je glisse entre ma cotte et mon gambison:

-Il sera fait selon votre volonté, Monseigneur, et que Dieu vous garde.

Ne cherchez pas à rattraper l'ost à tout prix. Nous ferons halte quelques jours en arrivant à Lyon. Je préfère vous attendre là bas , plutôt que vous ne vous blessiez en cours de route pour tenter de nous rejoindre trop vite.

Alors que Silas échange des amabilités avec le duc, le ravnos s'approche lentement d'un cheval qui henni de peur à sa vue et le calme en quelques secondes, avant de se hisser sur son dos sans difficulté.

Prospère Wilheim est rejoint par Pierre Mazé, le palefrenier en chef qui lui présente un cheval.

Maître, j'ai choisis notre meilleur monture pour vous. Elle s'appelle Pétronille. Mon frère et moi ne pouvons nous absenter de l'armée pour vous suivre. Revenez nous vite et soyez très prudent.

Dame Elke fera elle le voyage dans le chariot en compagnie de la baronne de Besançon ? Ou préfère elle se meurtrir les fesses sur une selle en compagnie de Silas et Prospère ?

Une fois dehors, je suis surpris par la taille de l'escorte.
"Le Duc veut qu'elle arrive à bon port sans problème!"

Une fois tout le monde passé, je lâche le pan de tente et me dirige vers ce bon Pierre.
Je souris à sa déclaration.
- Ne vous inquiétez pas, nous avons une bonne escorte.

Je m'approche de Pétronille doucement et la caresse.
- Merci Pierre, je prendrai soin de Pétronille.

Je monte sur la jument et rejoint le baron. Je me sens bien léger à coté de lui.
"J'ai encore oublié de me procurer une armure!"

Je choisis un cheval assez docile pour pouvoir le maitriser.

J'ai besoin de parfaire ma technique. Chaque occasion étant bonne, je monterai dans le chariot quand la fatigue se fera sentir.

Avant qu'Elke ne puisse monter à cheval, Diorite s'est approché du cheval effrayé par la présence d'autant de vampires, et il l'a calmé à l'aide de ses pouvoirs d'animalisme.

Une fois sa maîtresse à cheval, il lui précise qu'il surveillera le convoi depuis les airs , puis se reposera sur le toit du chariot.

Silas donne alors le signal du départ et la colonne de soldats se met en marche, escortant le chariot et les quelques cavaliers. Un second chariot, non bâché, transporte les tentes et tout l'équipement nécessaire pour nourrir le équiper la troupe pendant ce voyage.

Vous noterez rapidement que le nombre de guerriers arborant les armoiries du baron a encore augmenté, depuis le combat contre les mutins. C'est une trentaine de soldats qui vous accompagnent, moitié à l'avant du chariot, sous le commandement direct de leur seigneur et de son écuyer, qui chemine à ses côtés, moitié à l'arrière , commandé par son sergent d'arme : Wilheim Schwartzheim, que tous surnomme "le chien de guerre".

Dans le chariot, Dame Aurélia a la surprise de découvrir une jeune servante, que le Baron a mis à sa disposition, pour répondre à tous ses besoins durant le voyage.

Je prend donc la tête de la colonne...

Silas, Prospère et Elke sont partis depuis à peine 30 minutes lorsque le duc fait sonner le bran le bas et déclare que l'heure du départ est venu.

L'agitation de propage, à travers tout le campement et en autant de temps, les soldats sont sur le pied de guerre, les chariots attelés, l'armée, prête à partir.

Certains font -ils quelque chose de spécifique pendant cette heure ?

Frère Morbus ?

Frère Simon ?

[Le ravnos Moka Milco qui est sur un cheval part avec le Baron Silas ?]

Je demande à mon Duc, genou à terre:

- Avez-vous quelquechose à me dire, à m'ordonner ou puis-je me retirer, mon Duc ?

Avant de retourner à mon chariot et avant notre départ, je sais que l'on n'est pas très loin d'une forêt.

J'utilise Animalisme pour faire appel à une grosse bête (genre ours ou équivalent) que je tue avec ma hache pour me nourrir afin de récupérer du sang.

Pour ma part je prépare mes mignons pour le départ afin qu'ils suivent le convoi du Duc.

Fin de la scène pour tout le monde.

Gain général de 2 XP pour cette scène pour tout le monde.

Le départ de l'armée croisée donne lieu à une ellipse d'une semaine, qui est le temps nécessaire pour que l'armée rejoigne la cité de Lyon.

A moins que vous ayez des choses particulières à développer durant le voyage (ce que nous discuterons dans vos espaces privés) , je vais me concentrer sur le voyage de Silas, Elke et Prospère jusqu'à Besançon et leur retour vers Lyon, où le Duc Georges a promit de les y attendre.