Bad Hohne

Gotz, tu vois arriver la troupe de voyageurs, interrompant vos affaires avec les paysans et le milicien. Ce dernier vous tend la corde du petit être qui glapit quand il tire dessus pour se porter à la rencontre des étrangers. Tu remarques que les paysans n'osent à peine regarder Irène à tes côtés, qui observent la scène d'un air détaché.

Ivan, Siegfried et Daniel, vous voyez le milicien s'approcher à grands pas. Il a la cinquantaine avec un visage abîmé par l'alcool. Sous ses yeux des poches violettes qui surmontent un gros nez grêlé. Il vous accueille d'une voix éraillée.

"B'jour voyageurs, bienvenu à Bad Hohne. Qu'elles sont vos affaires ici? Si vous voulez manger et vous reposez, vous trouverez bien quelques bonnes gens pour vous accueillir contre quelques pièces."

Il observe votre attirail avant de fixer Daniel comme s’il fouinait un curieux animal.

"Je vois que portez de l'acier, laissez-le dans le fourreau et on s'entendra comme il faut. Pour le reste vous m'excuserez, mais j'ai une affaire en cours... voici l'exemple du traitement qu'on réserve aux voleurs."

Il fixe le Halfelin d'un œil mauvais qui se tortille dans ses cordes comme s’il essayait de se subjuguer à son regard. Les paysans ne le zieutent pas mieux et semblent nourrir une haine naturelle envers lui.

[Vous voilà réunis dans la même scène, je vous laisse vous décrire de la manière qui vous sied. J'ai du accélérer les choses au vu de l'absence prolonger d'Irène. À vous de jouer, rien ne vous oblige à devenir un groupe maintenant, mais voici une opportunité selon vos RP. Je m'adapte de toute façon à vos choix ]

J’avance sur mon cheval doucement puis m’arrête quand le milicien me salue.
Je ne suis pas très grand, j'ai de longs cheveux bruns et je porte barbe et moustache, je suis vêtu d'un grand manteau usagé, d'une veste en cuir usagée elle aussi, et de vêtements simples et usés, à mes pieds, j'ai des bottes de cavalerie usées et j'ai un sabre dans son fourreau à la ceinture, et un arc est accroché à ma selle.
- Bien le bonjour à vous également l’ami, dis-je d’une voix forte, Nous ne faisons que passer, nous venons de Kugen et Valendar et nous nous rendons à Middenheim où je dois livrer un courrier…

Je jette un œil aux personnes alentour, cherchant du regard…
- Etes-vous le représentant de l’autorité en ces lieux ? demandai-je au milicien mais en jetant un regard vers l’homme aux couleurs de l’Ostermark et à la femme à la large carrure, Si c’est le cas, ligotez donc votre voleur, il y a plus urgent…

Je n’ai pas l’air de m’immiscer dans les affaires locales mais seulement de vouloir les reporter à plus tard, et les courriers comme moi sommes souvent bien accueillis car nous donnons les nouvelles.

Je me redresse sur ma selle, le dos droit, et regarde de nouveau parmi les villageois…
- L’un de vous aurait-il vu Elena, la fille de Vargus de Valendar ? dis-je d’une voix forte, Y a-t-il parmi vous des gens qui ont de la famille à Valendar ?... ou à Kugen ?

.

[Hrp: Edit : j'avais oublié de me décrire, désolé]

Je suis de près Ivan. Je suis un homme encore jeune, vêtu de vêtements pratiques de voyage. Ils sont en assez bon état pour laissez penser que j'ai un niveau de vie convenable. Je n'ai pas la carrure impressionnante de quelqu'un habitué aux tâches physiques. Pour ceux qui en ont fréquenté je fais penser immédiatement à un lettré. D'ailleurs l'une de mes sacoches visible est un étui à rouleaux de papier. Le jeune homme qui me suit présente une ressemblance frappante. Il y a de fortes chances à parier que nous sommes frères.
hommasse.

Tout en écoutant la réponse du milicien je regarde avec intérêt le soldat et la femme à l'allure hommasse.

Je me tiens à pied, dans un uniforme militaire aux couleurs de l'Ostmark, une épée à mes cotés dans son fourreau, et au dessus de l'uniforme une armure de cuir. J'ai une barbe qui a l'air d'être entretenue et mes cheveux de même. Une chevalière en argent est à ma main gauche. Ma posture est celle de quelqu'un de confiant, et j'ai un léger sourire à mon visage malgré la tension palpable dans l'air.

J'ai regardé l'arrivée des nouveaux venus, et j'ai visiblement eu une légère inclination de tête quand l'un des nouveaux venus à mentionner se rendre à Middenheim. Puis quand le courrier se dresse sur sa selle et pose sa demande, je garde le même air visiblement peu au courant des affaires du coin et attendant une réponse de la part du milicien ou de la foule.

Je me suis tout de même rapproché du milicien et n'oublie l'affaire en cours.

Ivan, le milicien te salue mollement puis t'écoute d'un air fatigué.

"Ouaip, si on veut. Y'a pas suffisamment de bras pour avoir une vraie Milice ici, chacun se gère un peu soi-même voyez.. Mais oui c'est moi qui représente le tout! Et ne vous inquiétez pas pour l’autre, il est bien saucissonné, y partira pas."

Il lance un regard mauvais au halfeling qui vous regarde d'un air peiné.

Quand tu demandes si quelqu'un a vu Elena ou la famille de Valendar, personne n'a l'air de savoir ce qu'il en est. C'est une femme qui te répond, son visage emmitouflé sous un voile qui ne laisse apparaître qu'une paire de joues rosées et des yeux bruns en amande.

"Non-m'sieur, pas vu depuis plusieurs semaines. Sont v'nu chercher du grain pour l'hiver, et vendre un cochon" elle semble réfléchir puis regarde le petit être d'un air mauvais.

"C'lui la même qu'il a chapardée, le vaurien.. Une belle bête bien grasse, de quoi manger tout l'hiver vous voyez."

Consciente qu'elle s'écarte du sujet, elle revient sur la question d'un air inquiet.

"Non pas vu d'puis, mais vous dite que vous cherchez de la famille de Kugen? J'y ai un oncle oui, tout va bien messire dans les collines?"

Tu vois qu'elle se rapproche un peu, craintive face à un étranger qui lui apporte peut-être de sombres nouvelles. Dans ce genre de région, il n'est pas rare de perdre des êtres chers, mais cela reste un crève-cœur pour ces modestes citoyens.

Irène écoute la conversation, dévisageant les nouveaux venus sans se cacher. Il y'a un quelque chose d'autoritaire et de direct chez elle qui ne laisse pas place à la fausse courtoisie ou les regards en coin. Daniel, intimidé face à tant d'inconnu préféré rester collé à son frère.

Je regarde la femme qui m’a répondu et qui s’est approchée.
- J’étais à Kugen il a de ça deux nuits, lui dis-je calmement, Je suis arrivé tard, la nuit était déjà tombée… Firedig et Elga m’ont hébergé pour la nuit, et leur jeune fils montait la garde à la palissade, ils allaient bien, dis-je rassurant.

Puis je relève la tête vers le milicien et le reste des gens qui sont autour de nous…
- Mais ils se sentaient isolés, ils aimeraient qu’une patrouille passe de temps en temps… est-ce qu’il y en a une dans les environs ? lançai-je d’une voix forte

Je regarde les gens, attendant une réponse… mon regard croise celui de la jeune femme qui me dévisage, je la salue d’un petit hochement de tête puis lui fais un clin d’œil avant de revenir vers la femme et le milicien…

- Et pour Valendar, nous y étions hier… dis-je alors que ma gorge se serre et que je fais visiblement un effort pour prendre sur moi et continuer… Ils… ils ont été attaqués et tués…sauvagement… il n’y a que la jeune Elena dont nous n’avons pas retrouvé le corps… Par Ulric, dis-je en serrant mon poing contre ma poitrine, Elle a peut-être réussi à survivre…

- Milicien, dis-je en le regardant, Nous vous serions reconnaissants si nous pouvions nous désaltérer et manger un morceau…

Je mets pied à terre, gardant la bride de Burya en main.
- Et j’ai deux mots à vous dire, lui dis-je à voix basse

.

Je regarde les visages des gens quand Ivan évoque les horreurs qui ont touché Valendar.

Je m'adresse au milicien dès que l'occasion se présente :

-"N'avez vous pas vu des voyageurs étranges passer par ici ? Voulez-vous dire que la sécurité ici ne repose que sur vous ? De quelle autorité dépendez vous à Bad Hohne ? "

Lorsque nous approchons de l'attroupement, je reste derrière Siegfried, visiblement intimidé par la présence de toutes ces personnes près de nous.

Je suis visiblement apparenté à Siegfriedavec qui je partage  certains traits au niveau du visage, ainsi des yeux et des cheveux bruns et des cheveux de couleur brune. La ressemblance s'arrête cependant là. Là où mon frère a plutôt l'allure d'un intellectuel, je ressemble beaucoup plus à un jeune trappeur. Je porte sur moi une pelisse composée de peaux de multiples petits animaux, ainsi qu des colifichets de toutes sortes en bois ou en os. Le couteau et l'arc de chasse que je porte complètent bien ce tableau, même s'il y a quelque chose de dérangeant dans mon attitude, quelque chose dans mon visage me faisant presque passer pour plus enfant que je ne le suis (je ne dois pas être loin de la vingtaine).

Je dévisage en particulier le halfelin attaché, finissant par m'écarter de Siegfried pour aller le regarder de plus près, comme si c'était la première fois que j'en voyais un. Ma curiosité satisfaite, je retourne rapidement vers Siegfried et commence à m'intéresser à la conversation.

J'ai écouté attentivement les paroles du dénommé Ivan. Hélas les fermes isolées et hameaux sont des proies faciles pour les maraudeurs écumant ces terres, qu'ils soeint humains ou non, en ces temps terribles.

Je jette un regard entendu vers Irène. Puis continu d'écouter avec attention l'échange aentre les nouveaux venus et le milicien.

La femme soupir de soulagement quand tu lui apportes de bonnes nouvelles de Kugen et elle te remercie d'un hochement de la tête avant de rougir face à ton clin d'œil. Elle baisse les yeux et recule vers le groupe, mais tu vois un sourire se dessiner sur son visage rond.

Le milicien lui soupire à ta demande, non pas que tu l'ennuies, mais plus d'un air désabusé.

"Les seuls qui passent sont ceux des Patrouilleurs. Ils surveillent la route du Nord au Sud... Leur poste principale est au relais de Holtdorf."

Puis il se tourne vers toi Siegfried.

"Ha! On est sur les terres de Boris Todbringer, mais bien loin de la cité du Loup blanc. Un petit village comme le nôtre, même pas sûr qu'il connaisse notre existence. On a bien demandé à Untergard qu'ils nous envoient quelques hommes d'armes, mais sans réponse. Alors on fait comme on peut, c'est le groupe des anciens qui s'occupent des décisions en temps normal."

Puis il se gratte la tête comme pour réfléchir.

"Mmmm des voyageurs étrange, si ce n'est ces deux gaillards..."

il pointe du doigt Irène et Gotz

"... et vous-même... y'a bien quelques voyageurs, mais rien qui sorte de l'ordinaire. J'y ai bien vu les patrouilleurs remontés au Nord il y a quelques jours, quatre ou... cinq peut être cavalier, mais il faisait presque nuit, je n’ai pas eu une bonne vue sur eux. Sont pas arrêté non plus d'ailleurs..."

Quand Ivan tu annonces la nouvelle de Valendar, un vent de peur se propage dans la foule. Murmure, puis colère se transforme en question et en cris.

"Attaqué!? Des loups? Que dites-vous messire?" apostrophe un homme âgé.
"On est les prochains et aucun soldat ne vient nous aider", se lamente une femme.
"Si ce sont des brigands ils rodent peut être, les enfants faites les rentrer!" scande une mère. À ses paroles plusieurs se détachent en courant, appelant les marmots du village qui jouent le long de la rivière.
"Par Ulric, il faut quitter le village et rejoindre les remparts d'Untergard!" affirme un jeune homme. Ses paroles ne font que provoquer encore plus de remue-ménage alors que certains le soutiennent et d'autres crie au scandale.

Le milicien, courroucé se tourne vers vous tout en zieutant le jeune Daniel qui se balade en observant les protagonistes.

"Bien voilà que ç'a s'échauffe... bravo d'avoir annoncé haut et fort la nouvelle! Par les couilles de Tall! CALMEZ-VOUS, CALMEZ-VOUS! Dois-je vous rappeler qui nous avons dans le village, alors reprenez-vous de dieu!"

Son regard se tourne vers Irène qui fixe les paysans d'un air détaché. Les voix commencent à se calmer, mais tout le monde est sur les nerfs, effrayé des nouvelles que tu portes. Le milicien rajoute.

"Bien, que les hommes et les femmes s'arment comme ils peuvent, nous monterons la garde ce soir. Tous ceux qui ne sont pas assignés à la protection du village restent chez eux. Le procès du voleur attendra..." puis ils vous désignent vous cinq

"...Je vais vous donner à manger et à boire, suivez-moi pour que nous puissions parler plus facilement."

Irène s'approche de toi Yvan. Sa carrure est vraiment impressionnante et c'est presque si elle n'avait pas besoin de relever la tête pour te parler, même si tu es assis sur ta monture.

"Tu as parlé d'une fille qui manque, et pour le reste de tes paroles... j'en déduis que ce ne sont pas des "loups" qui sont à l'œuvre. Je vais t'aider à la retrouver, j'ai horreur des tueurs qui ne sont pas au service de l'Empereur."

Derrière sa bonhomie chaleureuse, tu y vois une détermination froide et implacable.

Je soupire en voyant les villageois s'inquiéter et je regarde le milicien d'un air désolé...

Une fois à terre, je regarde la grande femme, de bas en haut, comme si j’étais étonné de sa « hauteur »…
- Non, ce n’était pas des loups, dis-je à voix basse, pour que la population ne m’entende pas.

Puis, je me contente de suivre le milicien… accrochant les renes de ma monture s’il nous fait entrer dans un bâtiment, pour pouvoir le suivre à l’intérieur.

Lorsque la foule commence à s'agiter, je me rapproche encore un peu de mon frère, visiblement mal à l'aise, voire presque inquiet. Je n'ose pas ouvrir la bouche, me contentant d'observer, en tentant de rester aussi près de Siegfried que possible.

Lorsque nous commençons à suivre le milicien, je vais doucement tirer sur la manche d'Irène, pour lui dire, le plus bas possible "Il y avait des démons là-bas, ce... c'est eux qui ont fait... çà." Lorsque je dit ces mots, mon visage reflète très clairement la peur. Immédiatement après, je retourne près de Siegfried, et reste silencieux pour le reste du trajet.

Je suis moi aussi le milicien, en restant silencieux.

Quand mon frère parle de "démons" je nuance ses propos :

-"Beaucoup peuvent se comporter comme des démons sans l'être. Voilà le mal de l'homme. Se comporter en monstre avec ses frères et sœurs."

Puis, une fois que nous sommes assez loin de la foule, je ne peux me retenir d'interroger le milicien :

-"Vous avez dit "Dois-je vous rappeler qui nous avons dans le village", qui est ce qui ?"

Vous traversez le village redevenu paisible bien qu'une certaine tension reste présente dans l'air. Vous entendez des portes être refermées alors que plusieurs hommes transportent maintenant des haches de bûcherons dans le dos ou à la main. Vous n'entendez plus les cris des enfants qui s'amusaient dans la neige, mais parfois vous en voyez un qui vous zieute par une fenêtre de ses grands yeux.

Vous arrivez dans une maison modeste. Ivan, il y'a de quoi attacher ton cheval devant et l'homme te donne un peu de foin pour le nourrir. À l'intérieur, sur la table en bois qui se trouve devant un foyer ronflant qui vous réchauffe les os, il sort une jarre avec de l'eau et une autre avec de la bière. Puis du pain noir au seigle et un gros fromage de brebis, discernable à l'odeur.

"Manger... je me nomme Klaigen."

Il pose sa hallebarde contre un buffet et s'assoit tout en se servant un verre de bière.

Siegfried, quand tu glisses ta question, il te regarde mal à l'aise et gratte sa barbe puis son regard se tourne vers la grande femme qui vous accompagne.

"Et bien... je vo...."

Il se fait interrompre par la voix assurée de l'étrangère.

"Irène Von Durbheim, petite fille de Wilhem Metzberg, Capitaine répurgateur de la cité du loup blanc."

Elle te tend la main d'un air avenant... il y'a toutefois un côté autoritaire à ses manières.

Un silence gênant se fait avant d'être brisé par la voix nasillarde du halfeling qui vous a suivi, à défaut de pouvoir se défaire.

"Euuu si y'a des tueurs dans le coin, on peu peut être remettre à plus tard cette histoire de .. pendaison non? Je suis innocent de toute manière haha" son rire gêné s'éteint dans sa gorge nouée.

Klaigen lui lance un regard noir puis se tourne vers vous.

"Bien, l'un me parle de démon, l'autre me dit que ce sont des hommes... que s’est-il passé las bas? Dans tous les cas, il faudra plaider votre cause au patrouilleur de Holtdorf, je n'ai personne à envoyer dans les collines, que ce soit pour Kugen ou Valendar. Si vous hâtez le pas, vous pourrez les atteindre avant que la nuit tombe... en espérant que vous ne fassiez pas de rencontre malencontreuse..."

A l’invitation du milicien, j’enlève mon manteau que je pose/accroche dans un coin, révélant ma vieille armure de cuir qui semble être plus vieille que moi tant elle est usagée, rapiécée par endroits…
- Enchanté, répondis-je à la grande femme quand elle se présente, Metzberg… Metzberg… Seriez-vous de la famille de Metzberg de Praag, le riche éleveur de rennes ? lui demandai-je, intrigué et sérieux...

J’écoute sa réponse puis prend place à la table, sortant mon couteau et me coupant un morceau de pain noir et de fromage.

M’interrompant quand Kleigan nous parle, je pose sur la table mon pain, et écarte les mains en signe d’apaisement…
- Hooo, hooo, du calme… Pas de panique, je ne sais pas si ce sont des hommes ou des démons… mais ils les ont découpés comme on le fait chez le chevillard…

- N’envoyez personne, restez ici, sur vos gardes ! De toute façon, pour Valendar, c’est trop tard, et pour Kugen, ils allaient bien il y a deux jours, par Ulric, j’espère que c'est toujours le cas !...

- Avec l’aide d’Ulric, nous pourrons peut-être retrouver la jeune Elena, et arriver à Holtdorf avant la nuit !... Et une fois Holtdorf averti, ils enverront quelqu’un.

- Dame Irène, j’accepte votre aide avec plaisir ! dis-je en la regardant

J’écoute ensuite ce que les autres ont à dire en mangeant et en buvant de l’eau.

Je serre la main d'Irène en me présentant à mon tour :

-"Siegfried Rof, et voici mon frère Daniel, fils de marchands. Nous sommes originaires de Talabheim et nous rendons à Midenheim rendre visite à de la famille et poursuivre nos études. Je serai heureux de voyager avec vous !"

Puis je mange un morceau en écoutant Klaigen et Ivan parler.

Je prends à mon tour la parole :

-"On pourrait se dépêcher pour rejoindre Holtdorf avant la tombée de la nuit. Les temps sont bien sombres. Il nous incombe d'avertir les autorités de ce que nous avons vu. Voulez vous qu'on escorte le halfling là-bas pour que justice lui soit rendu ? Qu'a t-il fait au juste ?"

Lorsque j'avise la nourriture que nous présente le milicien, mon regard s'illumine et je me jette sur celle-ci sitôt qu'elle est posée sur la table, sans aucunes manières. On dirait que je n'ai pas manger de toute la journée.

Je me reprends cependant un peu lorsque je me rend compte des regards désapprobateurs que je m'attire de la part de certains. Cependant, la conversation n'a pas l'air de vraiment m'intéresser et je commence à me tortiller sur ma chaise, visiblement ennuyé...

J'ai un léger soupir quant à l'accumulation des mauvaises nouvelles. Puis voyant Irène prendre l'initiative j'attends un moment après que tous aient parlés. A mon tour une fois que tous ont parlés, tout en gardant mon manteau et mettant juste mon arquebuse à coté de moi, je me présente d'ine voix agréable mais ferme.

"Götz von Bechafen, soldat de l'empire. Compagnon de route et garde du corps de Dame Irène jusqu'a Middenheim. Je me rends là bas afin de rejoindre les armées impériales."

Puis me mettant contre un mure de la bâtisse.

"Vous n'apportez pas vraiment de bonnes nouvelles, mais il semblerait que ça soit la norme par les temps qui courent. Mais vu que Ma Dame ici présent a proposé son aide, la mienne vous ait acquise également. Donc il faut reprendre la route des maintenant ?"

Ceci dit je me coupe une tranche de pain ainsi qu'un bout de fromage, et me les mets de coté voyant un morfale commencer à tout manger.

Je hoche la tête au questionnement de Götz :

-"Oui, nous devrions nous mettre en route le plus tôt possible. Les horreurs que nous avons vu me font plus que jamais pensé que chaque jour compte. Je serai tranquillisé une fois derrière les hauts remparts de la cité du Loup Blanc !"

Je m'empresse d'engloutir la fin de mon repas.

Ivan, Irène te regarde en souriant, mais ses yeux sont durs comme l'acier.

"Non, je viens du Wissenland, et Praag a beau être une ville des plus intéressante au niveau... historique, je n'y ai jamais mis les pieds. Je l'avais déjà déduit, mais vous venez du Kislev donc... qu'elles sont les nouvelles du Nord, car les miennes ne sont pas forcément de première fraîcheur."

Elle se présente ensuite à Siegfried et Daniel, qui semble plus intéressé par la nourriture. Elle ne fait pas de commentaire toutefois et l'observe comme une curiosité, amuser par son comportement de sauvageon.

Le milicien montre d’un doigt dédaigneux le halfeling.

"Soit disant qu'il a volé la nourriture du paysan qui l'hébergeait... pas la première fois qu'on verrait ça chez des gens de son espèce hein?! ça m'arrange que vous l'emmener oui, s'ra ça de moins à s"inquiéter."

Il tire sur la corde comme pour ponctuer sa phrase, mais semble soulagé de pouvoir vous donner la patate chaude.

"M'enfin bon. Si vous voulez constater le crime par vous-même histoire d'être sûr de ce que vous allez dire aux patrouilleurs, je vous laisse voir Igor, le bûcheron. C'est sa réserve qui a été pillée."

Puis il se tourne vers Gotz.

"Si vous voulez y arriver avant la nuit, oui ne tardez pas et hâtez le pas."

J'expose mon opinion sans aucune passion :

-"On veut bien emmener ce petit personnage avec nous, mais si nous devons partir le plus tôt possible nous n'irons pas interroger Igor.
Irène, Götz, Ivan, Daniel ? Sommes nous d'accord pour partir immédiatement pour Holtdorf ?"

Je soupire quand Siegfried parle d'aller se réfugier au plus vite derrière les remparts de Middenheim...

- Les nouvelles de Kislev sont incomplètes, j'étais déjà en route... je n'ai eu les nouvelles que quand je m'arrêtais... dis-je en regardant Irène... Les hordes du nord ont attaqué... l'armée de Kislev est en déroute... La capitale est assiégée et résiste... certains disent qu'elle serait tombée mais je n'y crois pas...
- L'empire regroupe ses forces pour y aller... dis-je plus calmement, Ça, c'est vrai, partout où je suis passé, il ne reste que les plus âgés et les plus jeunes... comme à Kugen...

Je bois mon gobelet d'eau d'un trait, avant de regarder Irène et son garde du corps...
- Êtes-vous à pied ? leur demandai-je

.

A la question du dénommé Iva,; je le regarde et réponds.

"Dame Irène à un cheval, je suis à pied pour ma part. A moins que..."

Me tournant vers le milicien.

"Vous puissiez nous prêter un cheval, je le ferais revenir au plus vite."

Lorsque mon grand frère nous propose de nous mettre en route, j'acquiesce vivement, visiblement impatient de quitter le village pour la grand route.

Le milicien soupire avant de boire bruyamment de longue gorgée de sa chope.

À toi Ivan, il répond d'un air las.

"Yep, l'ordre de rallier les bannières date de quelque temps. Certains disent que c'est l'Empereur lui-même qui dirigera les troupes. Toujours est-il que ça nous laisse bien seuls derrière..."

Siegfried, il fait la grimace et reviens vers tes paroles sur les horreurs et les remparts de Middenheim.

"Faites attention au sens de vos mots, vous avez vu comment la panique se répand, pire que le feu! pfeeuuu vous avez bien raison cependant..."

Il reste les yeux dans le vide à contempler le feu puis continue d'une voix sombre.

"...Les gens ne voudront pas partir, abandonner leurs terres, abandonner la moisson de l'année... jamais... sauf si on nous envoie des soldats pour les obliger... ou pour nous aider à défendre. Portez ses doléances à qui veut l'entendre... pour ma part, je n'ai que peu d'espoir."

À toi Gotz, il se retient de rire, provoquant un grognement graveleux dans sa gorge.

"Hemmm hum, des chevaux haha? Au mieux un âne et une brebis... vous n'irez pas bien plus vite et sûrement dans le mauvais sens! Ces animaux sont butés et con comme pas deux haha! Bien... si vous partez, alors faites le plein de vos besaces... pain, viande, c'est le moins qu'on puisse faire."

Il n'est pas un mauvais bougre au final, juste un homme cabossé par la futilité de la vie.

Irène désigne de la main Gotz alors qu'il répond pour elle. Elle semble satisfaite comme un noble le serait quand un domestique fait bien son travail, il y'a toutefois de la malice dans ses traits. Elle semble être une des rares à trouver de l'amusement malgré la situation.