[Chapitre 1.15] — L'Antre Nosferatu

Ce mirroir a peut être de nouvelles choses à raconter opine Amélius, il cherche à son tour un morceau assez gros et tente un lecture sur le fragment en espérant y voir qui est revenu dans cette salle

Mmmh lâche Amélius dubitatif... La femme aux yeux rouges est avec Ugine, je pense que les traces le confirmeront, une personne d'a peu près votre taille Maëlle, d'à peu près votre âge aussi... Je pense qu'elle a pris Ugine sous son aile. Je ne comprend pas. Cela me fait revoir les choses sous un autre angle. Mes visions de cette femme seraient alors biaisées. Elle serait arrivée après le massacre, peut être pour sauver ce qui pouvait encore l'être. Une chose demeure par contre, c'est probablement elle qui a neutralisé le gangrel ou supposé gangrel qui est dans la crypte: les coups venaient du bas, d'une personne de petite taille. Des coups de griffes puissant. Yeux rouge, griffes. janvier pensait que la femme aux yeux rouges étaient une nosferatu, sa proximité avec Ugine semble l'attester, mais d'autres options sont possibles. C'est elle qui a emporté un fragment de mirroir en l'enveloppant...

Amélius secoue la tête, lassé

Bon, je crois que je n'ai pas vraiment le choix et qu'il ne sert à rien d'être de mauvaise composition. Je dois me rendre au cimetière, quand bien même je redoute la présence de Janvier à mes côtés. alix, nous avions rencontré Lenval ensemble, n'éhsitez pas à lui demander de ma part si mon courrier est revenu, mais de grâce gardez le scellé et ne me le remettez qu'en mains propres. Maêlle, il y a un autre ventrue dans la cité, Hugon le Fat, peut être est ce lui qui se nourrrissait sur vos protégés. Cela nous aiderait peut être à le trouver.

Avez vous une dernière chose à partager avec moi avant que nous ne nous séparions?

J'examine avec intérêt les traces mentionnées par Amélius - je suis prête à m'accrocher à la moindre piste.

J'explique également mon frisson :

- Vous le savez, je ne suis pas indifférente à Manau et ces lieux sont imprégnés de son essence à laquelle une violence terrible. Je n'ai pas vos pouvoirs pour lire les objets mais je ne suis pas insensible aux puissantes émotions liées à ces lieux. Pour autant, c'est difficile d'en faire quelque chose d'utile.


Merci à vous Amélius pour la piste d'Hugon, ce sera peut-être utile. Quant à vous, soyez très prudent - vous êtes peut-être sur la piste d'une combattante formidable et hostile...

Je soupire après les explications d'Amelius.

Nous en revenons au même point : trouver Ugine, puisque sa nouvelle protectrice doit posséder des réponses à certaines des questions que nous nous posons.

Suite à quoi je rajoute. C'est bien noté pour votre missive.

A mon tour, j'enveloppe le morceau de miroir que j'ai pris d'un bout de tissu avant de le faire disparaître dans ma mante.

Sortons d'ici ! Maëlle, nous allons emprunter un puits, ce sera plus pratique puisque celui-ci nous amènera dans la cité. Puis jeter un oeil à votre plan Amelius, peut-être en trouverai-je un qui nous amènera plus prêt de notre destination que celui que nous avons déjà emprunté ?

Si le cappadocian s'exécute, j'essaie de déterminer s'il y a une ouverture susceptible de nous rapprocher de notre but, à Maëlle et moi.

Puisque l'affaire semble entendue, je

Cela me convient parfaitement. Je m'en remets à vous pour le lecture de ce plan - réduire le monde à une feuille de parchemin, je peine à comprendre...

@L'Oeil - l'observation des traces désignées par Amélius donne-t-elle quelques résultats ?

En jetant un énième coup d'oeil au plan établi par Amelius, les femmes conviennent d'emprunter l'aile Est du domaine (qui devrait normalement les rapprocher de l'Ephémère) et d'improviser une fois sur place.

Maëlle analysera les fameuses traces, mais n'en tirera pas plus d'informations: hormis les vôtres, il y a bien deux traces de pas distinctes supplémentaires, toutes les deux appartenant à des êtres fins et de petite taille.

Puisque vos recherches semblent être terminées et comme vos plans pour le restant de la nuit sont fixés, vous rebroussez chemin en direction de l'atrium, où vous retrouvez l'autre partie du groupe. D'une voix forte, vous avez entendu Vidal interpeller qui voudra bien l'entendre: "Oyez! Oyez! Le Prince Heucks Fraix, Comte de Polignac et Seigneur du peuple de la nuit nous a mandé en ces lieux afin de prêter concours et assistance au clan nosferatu!
Nous sommes entrés sans vous demander permission et faisons amende honorable!"
Votre ami semble essayer d'attirer l'attention des anciens résidents par tous les moyens. En voyant vos silhouettes émerger, il croit un instant que ses appels sont couronnés de succès. Hélas, il se résoud quand vos traits apparaissent à la lumière.

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Si vous espériez plus de réponses aux multiples questions qui vous hantent, l'exploration des souterrains aura tout de même fait avancer votre enquête. Ainsi, vous en avez fait le quasi tour complet. De plus, vous avez désormais la certitude que la petite Ugine a survécu à l'épuration; et plus intéressant encore, qu'elle n'est plus seule: elle est accompagnée d'une très jeune femme. Les liens qui les rapprochent restent encore floues, mais selon toute vraisemblance (si les visions du Cappadocien se révèlent justes), elles oeuvrent de concert. Reste à découvrir leur secret et surtout, savoir où elles se terrent désormais.

Après qu'Alix et Maëlle aient expliqué leur projet aux deux guerriers, Amelius les informe à son tour qu'il ira bel et bien à son refuge, et qu'il accepte la présence du Ventrue à ses côtés. La parenthèse que vous venez de vivre semble avoir fait le plus grand bien au prévôt, qui prend la nouvelle avec simplicité.

Des derniers échanges/recommandations avant que chacun-e ne partent dans des directions opposées ?

A l'annonce du plan élaboré hors de notre présence me fait froncer les sourcils:

-Je conviens sans aucun doute que nous rendre au refuge de ser Amélius a tout son ses et que poursuivre les deux donzelles serait approprié, mais cela implique que ni Janvier ni moi-même n'auront pu nous enquérir des forces militaires, politiques et occultes en présence en et hors du Puy!

Je me gratte la joue avant d'ajouter à l'adresse des dames:

-Evidemment, si vous m'assurez que vous saurez mener cette investigation supplémentaire, je n'aurai plus d'arguments à opposer à votre projet.

Et cela vaudrait mieux, dis-je après Janvier, car en ce qui me concerne, le domaine militaire n'est point tout à fait ma spécialité.

Je souris avant de reprendre.

Si jamais vous croisiez Ugine et sa "protectrice", ce ne serait pas un hasard janvier. Elles n'ont probablement que faire du cimetière en lui-même, mais Ugine pourrait très bien vouloir suivre Amelius afin de reprendre contact avec lui. de plus,les écrits de son sire sur l'étoile, ainsi que ceux du mien d'ailleurs, se trouvent là-bas.
et c'est quelque chose qui pourrait les intéresser.

Sur ce, Messieurs, nous allons y aller sans plus attendre. Je vous dit à plus tard.

Je vous salue d'un signe de tête avant de prendre le chemin auparavant déterminé sur la carte.

Je hausse les épaules:

-Ne tardons donc plus!

...Cela dit, je n'ai pour ma part aucune intention de me rendre au camp templier. Je l'ai déjà dit, j'estime que c'est de l'autorité du Prince de décider s'il souhaite négocier avec eux ou pas...

Nous avons défini notre programme pour les prochaines heures, même si les Dieux et les Déesses rient toujours de nos plans avant de les bouleverser...

Je pars avec Dame Alix rejoindre le puit qui nous menera à notre prochaine étape.

Continuons sur ce fil jusqu'à ce que vous ayez officiellement réussi à quitter les lieux.


Ce sont donc deux groupes inédits qui prennent congé. Celui des femmes s’engouffre dans la partie Est du dédale, tandis que celui des hommes retourne en direction du mont Corneille.

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Groupe A

C’est Alix qui porte la torche. Maëlle quant à elle est trop occupée à envelopper son familier, qu’elle espère en voie de guérison.

Comme vous découvrez cette partie du domaine, et puisque vous n’avez aucune véritable idée de votre localisation par rapport au monde de la surface, vous décidez d’explorer le moindre couloir dès leur apparition. Si certains passages n’aboutissent nulle part, d’autres mènent vraisemblablement vers de potentielles sorties. Hélas, pour le moment, vous vous heurtez systématiquement aux mêmes grilles rencontrées auparavant. Vous poursuivez, dans l’espoir que vous en trouviez enfin une ouverte.

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Groupe B

Les hommes rebroussent chemin dans une froide ambiance, le Cappadocien et le Ventrue ayant encore en tête leur récente querelle. Durant cette marche silencieuse, Amelius est encadré: le prévôt ouvre la voie, armé de son épée et de sa torche, tout comme Vidal qui ferme la marche.

Votre attention s’est tout de suite reporté sur les rats, toujours présents. Bien que moins agressifs, ils n’en restent pas moins imprévisible. D’ailleurs, il y en a toujours deux ou trois qui décident soudainement de passer entre vos jambes, ne manquant pas par la même occasion de vous tenir en alerte. Depuis que vous avez quitté Maëlle, la cohabitation avec la vermine est redevenue floue.

A cela se rajoute votre autre « mission »: tenter de retrouver la trace des deux fugueuses. Pour l’instant, l’affaire est simple étant donné qu’il n’y a qu’un seul conduit possible. Mais la croisée des chemins est vite arrivée. De mémoire, vous savez que plus loin, les passages partant à la fois sur votre gauche et votre droite sont eux aussi barrés par des grilles.

Dans mon souvenir, c'était à ce croisement qu'on apercevait les traces d'une jambe traînante d'un côté et de petits pieds de l'autre.

Je me baisse pour porter la lumière au niveau du sol et comparer les empreintes désormais visibles...

Déjà à ce moment là, les hypothèses émises furent multiples: la trainée fût associée au handicap du Cappadocien, ou à un objet trainé sur le sol. C’est Amelius qui lèvera vos doutes: il a effectivement exploré les deux conduits perpendiculaires, en compagnie des femmes, d’où la présence d’empreintes correspondantes. Vous engager une nouvelle fois par là-bas serait donc une pure perte de temps, et vous convenez de reprendre la route vers le nord. Comme l’inclinaison du tunnel prend un autre angle, Vidal est ralenti par son ami boiteux, laissant arriver Janvier bien avant vous au niveau du trou menant à la sépulture. Une fois sur place, Amelius constate que le sol est jonché de débris, puisque le passage a fort bien été élargi.

Vous consacrez quelques minutes à vous hisser, n’hésitant pas à vous entraider pour faciliter l’épreuve physique, puis une fois réunis, la suite n’est plus que formalité. Vous traversez le tombeau et sa succession de couloirs jusqu’à ce que vous humiez le bon air frais du monde extérieur.
Pendant que vous décidiez de la suite, Janvier éteint son flambeau puis le cache dans les herbes folles à l’entrée du caveau.

Quelle que soit la couverture nuageuse et la luminosité, je conserve mon flambeau, car je sais que le caveau de notre hôte sera tout aussi obscur que la grotte.

J'emboîte donc le pas du cappadocien.

J'observe l'environnement des grilles, si elles bénéficient d'un peu de lumière venant du puit. Si l'environnement est suffisamment propice à la pousse de plantes, ma malédiction du bosquet pourrait déloger une grille... du moins, c'est une hypothèse....

Amélius d'un pas décidé, autant que cela lui soit possible, se dirige vers le cimetière et profite de la vue pour étendre ses sens et humer la nuit

Un peu agacée de me retrouver de façon répétée face à ces obstacles, je laisse encore passer une ou deux opportunités avant de finalement tenter de déverrouiller l'une des grilles grâce à mon pouvoir, poussant ou tirant le mécanisme de l'intérieur de façon délicate, en fonction de la résistance éprouvée - ou pas.

Groupe A

Vous ne vous fatiguez pas à trouver de solution tant que vous n’avez pas fini de parcourir cette partie du domaine dans sa globalité. Et, alors que vous exploriez le dernier couloir, grand bien vous en a pris d’avoir été patientes puisque vous avez le bonheur de trouver une grille ouverte. Précautionneuses comme depuis le début de votre arrivée dans ces souterrains, vous jetez de nombreux coups d’oeil pour tenter de découvrir ce qui a pu provoquer cette anomalie. Or, sur le sol légèrement boueux, vous retrouvez les mêmes traces de pas que vous avez rencontrés auparavant. Et manifestement, vu leur direction, leurs propriétaires venaient de l’extérieur. Plusieurs mètres plus loin, vous tombez sans surprise sur un conduit d’un mètre de largeur, qui mène vers les sommets et un ciel chargé. De l’eau coule le long des parois, dehors, il pleut abondamment.
Un revêtement glissant et mousseux, une corde et un seau absents, il va falloir que vous vous creusiez les méninges si vous avez toujours le désir de gagner la surface…



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Groupe B

Chez les hommes, même constatation: il pleut averse. Première conséquence, l’herbe est lisse, la terre instable, et les rochers sont comme lubrifiés: il va falloir que l’éclopé fasse extrêmement attention en redescendant de la montagne. Deuxième constat: l’averse vous masque le paysage de la veille. Les alentours (montagnes, forêts, plaines) ont complètement disparu. Alors vous qui escomptiez espionner de loin l’armée templière, vous voilà dans l’embarras.

— Il faudra y aller ! déclare le Ventrue, qui est encore surpris par le réticence du mercenaire à les accompagner.

Malgré ces conditions difficiles, Amelius tente tout de même de percer le rideau de pluie. Résultat en privé.

Groupe B - suite

L’ancien moine réussi le tour de force de descendre sans encombre majeure. Suivi de très près par les deux hommes en armes, ses pas le mènent presqu’en bas de la montagne, jusqu’à ce que les premières tombes apparaissent. C’est avec une logique évidente que le refuge des Cappadocien se trouve à cet endroit. Janvier se frapperait volontiers la tête de ne point y avoir songer. Du coup, à partir de là, il devient plus attentif, et observe son guide sans discontinuité.

Parmi les nombreux caveaux qui se sont mis à apparaître au fur et à mesure que vous arpentiez la zone, vous stoppez votre avancée devant l’un d’entre eux. Une sépulture ressemblant à une ridicule maison, ou l’entrée d’une propriété… mais sans propriété: une haute armoire de deux mètres sur trois maximum, toute en pierre, sur laquelle ruisselle la pluie sans interruption et dont l’entrée est barrée par une très lourde grille. Dans sa main droite, Amelius tient déjà sa clef.

Vous restez ici dit Amelius

Constatant le temps pourri qui nous accueille à l'extérieur, je renonce évidemment à conserver une torche allumée. Au contraire, je l'éteins et place la partie inflammable dans un vieux chiffon afin de la protéger des intempéries et pouvoir la réutiliser éventuellement plus tard...

Le constat de Janvier ne me tire qu'un haussement d'épaules et celle d'Amélius un vague grommellement:

-J'étais déjà trempé avant de sortir des conduits minéraux, cela ne me changera pas beaucoup que d'attendre sous la pluie... Mais fais vite tout de même!

Je me planque dans un renfoncement et m'y immobilise, disparaissant de la vue et montant la garde, vigilant.

Si je suis déçue de ne point trouver de quoi regagner la surface dans le puits, je n'en montre rien si ce n'est une petite moue un peu désabusée.

Sans illusion, je tache de regarder s'il n'y a pas de barreau accrochés à la paroi, qui pourraient être utile à l'entretien, tout en faisant attention à ne point tomber dans le trou qui doit se trouver à l'aplomb de l'ouverture.

Si ma petite recherche est infructueuse, je dirais à la Lhiannan.
Mettez-vous le plus a l'aplomb possible, je vais essayer de vous faire monter à l'aide de mes pouvoirs. Gardez au moins une main libre pour assurer votre équilibre et si cela fonctionne comme je le souhaite, charge à vous de trouver un moyen de me faire remonter lorsque vous serez à la surface.