[Chapitre 1.15] — L'Antre Nosferatu

Ci-fait. Vous avez abandonné le centre de la salle pour gagner l’un de ces points cardinaux. A cet endroit, deux niches abritent quelques restes de bougies, dont les mèches fatiguées peinent à survivre. Ayant retrouvé la compagnie des rats, vous vous évertuez à les écarter quelques minutes, afin de voir si d’autres indices ne traineraient pas dans cette zone de l’atrium. Comme vous n’y trouvez rien, l’exploration se poursuit donc.

Le tunnel dans lequel vous vous engagez fait trois-quatre mètres de large et ne semble pas rétrécir comme c’était le cas pour le précédent. Bien aise de ne pas à avoir à mener d’autre bataille avec la faune locale, vous avez tout loisir de vous concentrer sur les environs. De chaque côté, des détritus s’amoncellent contre les murs au fur et à mesure que vous vous enfoncez; beaucoup de gravas, parmi lesquelles, toutes sortes de déchets: du mobilier cassé, des tissus déchirés, des objets sans valeur, des poteries brisées, et diverses carcasses.

Parfois, Janvier se met à remuer les décombres de la pointe de son épée, fouillant brièvement ce qui lui parait potentiellement intéressant. Mais à chaque fois, rien ne vaut la peine qu’il s’y attarde… jusqu’à ce qu’il trouve un nouveau tas suspect. Puis, de moins en moins scrupuleux, il finit par se lasser, mais quelques minutes plus tard, son attention est de nouveau réveillée: un chemin vient couper perpendiculairement le vôtre. Et pendant que vous vous demandez lequel il serait plus intéressant de suivre, une nouvelle odeur de brûlé vient effleurer vos narines.

— Ça vient d’en face, dit le prévôt, qui a vraisemblablement décidé de prendre ses investigations très au sérieux.

NB:

tout en avançant, je tente "d'identifier" l'odeur de brûlé: flotte-t-elle dans l'air comme un reliquat? S'accentue-t-elle au fur et à mesure, laissant supposer que le brasier se consume encore?

En tous les cas, j'affermis ma prise sur mon arme et avance précautionneusement, afin d'éviter tout traquenard...

NB::

L'odeur est légère et stagnante, elle ne fait qu'amplifier parce que vous semblez vous rapprochez de son origine. D'ailleurs, vous touchez rapidement au but.

Tandis que la masse de détritus s'est soudainement mise à amplifier, au point de devoir enjamber certains obstacles, votre exploration se solde sur l'encadrement d'une entrée, dont la porte, qui paraissait pourtant bien lourde si on en juge l'épaisseur des trois morceaux de bois tenus par des fers, eux mêmes pendus aux paumelles, a été littéralement détruite. De votre position - quatre ou cinq mètres devant l'entrée et un parterre de matériaux pour l'essentiel carbonisé (mais totalement éteint) sur lequel il faudra marcher - vous ne pouvez rien voir de la pièce intérieure.

Pour le coup, Janvier se délaisse enfin de la pioche qu'il traine depuis le début, et propose - en position de garde tout en se remettant à marcher légèrement de biais - que vous appréhendiez les lieux en avançant chacun d'un côté, jusqu'à prendre le chambranle en étau.

Pour rappel, c'est toujours Vidal qui tient leur seule et unique torche.

NB Pas de problème pour les objets ramassés.

Si l'espace est suffisant pour que nous progressions de front sans nous gêner en cas de contact hostile, alors je suis la suggestion de Janvier. Si ce n'est pas le cas, alors je me décalerai légèrement, plutôt en retrait par rapport à lui puisque je dois également protéger notre source de lumière et, dès la porte atteinte, je me tiendrai sur le côté délaissé par mon camarade: à gauche s'il va à droite ou vice-versa.

Une fois en place, et puisque notre discrétion ne peut être que nulle étant donné notre besoin de lumière, je me pencherai vivement dans l'embrasure pour embrasser la pièce du regard avant de me rejeter en arrière aussitôt.

Pendant que tu jettes de brefs coups d’oeil, Janvier n’hésite pas à laisser trainer son regard. Voyant que rien ne semble alerté par l’imprudence du Ventrue, tu te hasardes toi aussi à sonder plus longuement la pièce, tout en y apportant un maximum de lumière.

Il s’agit d’une pièce spacieuse, où malheureusement, tout a été saccagé. Le mobilier est renversé, quand il n’est pas tout simplement détruit, les effets personnels du propriétaire étalées, et pour la plupart, calcinés. Dans cette salle, tout n’est que désolation, il vous semble qu’il n’y a rien à tirer de cet endroit. Et pourtant, Janvier décide d’y entrer.
Tranquillement, comme marchant sur des oeufs, il avance à tâtons, procédant comme d’habitude avec le bout de son épée, en quête d’indice.

Décidément, notre matamore ne doute de rien! Tôt où tard, la non-vie lui apprendra la prudence... ou il lui en cuira!

Je pousse un soupir un brin exaspéré, mais entre à sa suite, me plaçant directement dos au mur et hors de portée immédiate d'un éventuel assaillant surgissant derrière nous.

j'observe alors plus attentivement les lieux: est-ce un cul-de-sac? Le couloir se prolonge-t-il à l'opposé? La quantité de détritus et de restes de meubles trouvés dans le boyau menant jusqu'ici peut-il ne provenir que de cette pièce? Y a-t-il encore un foyer ou des cendres encore chaudes? De la fumée stagnante? Y a-t-il du sang au sol ou contre les murs?

Vous pouvez effectivement considérer cet appartement comme étant la fin du tunnel. En tout cas, la galerie menait tout droit à ce logis et nul autre endroit (la pièce semble elle-même dénuée d’issue).

La somme de détritus qui se trouve à l’extérieur ne provient certainement pas entièrement de cette salle, mais il semblerait que certains débris y soient tout de même issus. Au mieux, le carnage doit remonter à quelques jours: le brasier qui a sévi est plus qu’éteint, seule stagne encore une froide odeur de cendres. Quant à d’éventuelles traces de sang, vous n’en percevez guère: si effusion il y eut, la chaleur fût si intense qu’elle dû effacer toute trace de ce genre.

Par contre, Janvier et toi mettez à nu sans trop d’effort d’autres ossements. Des restes apparemment humains, peut-être caïnites. Encore une fois néanmoins, nulle présence de boite crânienne. Puis surviennent d’autres vestiges: un large miroir brisé, des morceaux d’acier éparses, des ustensiles en tout genre.

Mon hypothèse à ce stade, c'est que nous sommes sur les lieux du massacre des caïnites nosferatu par "le monstre". Surpris dans leur tanière, peut-être au saut du lit ou juste avant d'aller se coucher, ils ont été tués avant que leur agresseur ne récupère leurs têtes en trophée... Peut-être un jet d'Astuce+Stratégie militaire pour confirmer ou infirmer cela?

J'examine de plus près les vestiges de métal et les ustensiles, mais ne m'attends pas à de grandes révélations, sinon qu'il s'agissait d'objets d'usage quotidien et courant. J'essaye de savoir si la porte a été brisée de l'intérieur ou de l'extérieur et si le feu a été allumé comme "arme" durant le combat ou après, pour effacer les traces...

Je murmure plus pour moi-même que pour Janvier:

-Le cappadocien pourrait sans doute en tirer plus d'informations que nous... D'ailleurs, que font donc nos compagnons?

Non, pas vraiment la peine; selon moi, ce genre de question ne se résout pas catégoriquement sur un jet de dés. Elle dépend de l’intuition et du raisonnement du personnage/joueur. Néanmoins:

Le fait que les crânes soient à chaque fois manquant montre effectivement qu’une sorte de rituel pourrait exister: Marotte ? Simples trophées emportés ? Sujets d’étude ? Ingrédients pour un rite magique ? Objets pour cérémonie ? Ou simplement la preuve dont un tueur pourrait avoir besoin pour prouver le bon accomplissement de son oeuvre ? Parmi toutes ces hypothèses se cache vraisemblablement la réponse à vos questions.

Intelligence + Investigation SR8
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10 , 5 , 1

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5

Il y a toute sorte d'outils disséminés parmi les cendres. Il reste une grande quantité de pots, dont le verre à résisté au brasier, et dont le contenu (encre) donne une indication sur les occupations du propriétaire des lieux. Il y a également moult outils artisanaux et des pièces métalliques aux formes improbables; le défunt aimait soit construire des objets voire des engins, soit pratiquer la sculpture.

Quant au reste, vous n'avez aucune idée du sens de l'impact qu'il y eut sur la porte d'entrée, et ne parvenez encore moins à visualiser la scène de combat (si combat il y eut d'ailleurs. C'est la thèse qui semble la plus évidente mais qui, pour le moment, n'est absolument pas prouvée).

Des yeux, je fais une dernière fois le tour de la pièce:

-Nous perdons notre temps, Amélius pourra tirer de ces lieux bien plus que nous et il n'est pas là.

Je me redirige vers la sortie:

-Reprenons nos recherches de nos compagnons.

j'en profite pour récupérer de quoi élaborer quelques torches de réserve supplémentaires avant de retourner au dernier embranchement, si je ne m'abuse: la grande salle aux bougies...

— Le Cappadocien a été clair sur ce point: il est déjà passé par ici, et a déjà fouillé la pièce, corrige le prévôt. — Tout ce que nous faisons n’est néanmoins pas inutile: je ne me fie qu’à ce que je vois. Baser mon opinion sur les simples racontars d’un étranger n’est pas dans mon habitude. Il faut certes retrouver tes compagnons, mais pas avant d’en avoir terminé avec le domaine. En route.

Vous quittez donc les lieux, et remontez la galerie principale en sens inverse. Par contre, bien avant de retrouver l’atrium, vous repassez devant la croisée des chemins précédente. Pour ne pas se renier, Janvier exprime le voeu de les explorer. Deux couloirs se font face (l’axe principal file tout droit). Décides-tu d’emboiter le pas du Ventrue ? Si oui, quel passage emprunter en premier: celui de gauche ou celui de droite (à ce stade, les deux semblent identiques) ?

Se séparer, à ce stade, serait une bêtise. J'accompagne donc Janvier, même si je ne partage pas ses vues. De plus, comme je porte notre seule lumière, ce serait l'abandonner dans l'obscurité et alimenter une rivalité stérile...

Avant de m'engager dans le couloir de droite, j'use de débris pour élaborer une flèche grossière afin d'indiquer, le cas échéant, notre chemin à nos compagnons:

-Je m'attends à des chambres à ce stade et, si Amélius est déjà passé par ici, nous ne faisons que perdre du temps avant d'être à nouveau réunis... Mais soit, nous ne devons pas partir chacun de notre côté: nous ne connaissons pas encore les potentiels dangers de ces lieux.

Vous pénétrez dans un dédale de petits couloirs, donnant de façon archaïque sur de nombreuses niches, plus ou moins grandes. Certaines à peine large pour qu’un chien puisse s’y glisser, d’autres bien plus immense, pouvant accueillir jusqu’à dix personnes. La plupart d’entre elles sont utilisées comme dépotoir à ossements. Au bout d’un certain temps, étant donné que cette exploration est assez longue et comme les galeries semblent interminablement tourner, l’idée que vous vous perdiez vous traverse l’esprit. Avez-vous pris soin de respecter une certaine logique dans vos déplacements ?
En tout cas, au moins où vous commencez à vous en inquiéter, tu es brusquement interpellé: Janvier a trouvé une porte, elle aussi détruite.

Vous pénétrez dans une pièce dont le mobilier a également été mis sans dessus dessous. Au sol, une paillasse a été soulevée. Il s’y trouvait une trappe à serrure, qui entre-temps a été ouverte. Le cadavre d’un serpent frais gît au fond du trou, coupé en deux et complètement vidé de son sang.

— C'est extrêmement récent, diagnostique le Ventrue, que cette découverte rend perplexe.

Au fur et à mesure de notre progression dans le dédale, je poursuis le marquage de notre chemin. A chaque intersection, je place une petite pierre hors du passage direct (là où les pieds passent), deux si c'est notre second passage au même croisement, etc., à chaque fois dans la direction que nous prenons.

Lorsque nous découvrons la trappe, je regarde de quel côté de l'huis en bois se trouve la serrure (permet-elle de fermer depuis l'intérieur?) et estime la taille du caïnite qui doit y reposer:

-Ce pourrait être la cache de la petite nosferatu qu'Amélius avait rencontré... la "survivante". Elle aura appelé le serpent pour se nourrir à son réveil hier soir...

La trappe, d’une trentaine de centimètres de côté et de profondeur, d’est trop petite pour qu’une personne, même de très petite taille, puisse se glisser à l’intérieur. Cela ressemble plutôt à une cachette pour dissimuler un trésor. Sans surprise, la serrure ne donne que sur l’extérieur. En regardant tout autour de vous, nulle trace de ce qui aurait pu être mis à l’intérieur. Ce qui embarrasse bien Janvier, conscient qu’une nouvelle fois, des pièces du puzzle ont été dérobées.

— Tu tires de bien rapides conclusion, Brujah. Je m’imagine mal quelques serpents vivant dans cet environnement. Non, pour moi, cette vipère - dit-il après avoir observer son apparence - n’était pas là par hasard: c’était un familier. Peut-être même devait-il jouer un rôle spécifique, comme gardien du coffre. Le fait qu’il ait été tranché en deux me laisse à penser qu’il a failli à la tâche. Tranché net d’un coup de lame, en observant plus précisément l’entaille.

— Remettons-nous en route, il n’y a plus rien à faire ici.

Votre exploration prend fin quand il vous semble être passé par toutes les intersections possible (grâce aux marqueurs laissés par Vidal). Lors de cette recherche, de par leur emplacement et leur état, deux carcasses vous ont paru plus suspectes que les autres. Dans votre esprit, vous commencez à compter le nombre de Nosferatu qui ont été potentiellement détruits lors du massacre. En considérant celle de l’atrium et celle de la salle embrasée, vous en êtes en quatre. 



Vous êtes de retour dans la galerie, à la croisée des chemins.

Une fois la taille de la cachette réévaluée, je me rallie aux conclusions de Janvier.

De retour dans le couloir principal, j'invite mon allié à poursuivre en vis-à-vis. Autant être exhaustifs, tout en revenant progressivement sur nos pas...

L’exploration de la galerie d’en face se révèle être moins compliqué. Le dédale est moins prononcé et le schéma plus évident (quelques embranchements, tous +/- à angle droit). Hormis l’un d’entre eux qui termine sur une grotte, l’accès de tous les autres vous est irrémédiablement interdit, par le même système de grilles rencontrés auparavant
Tous, sauf un.
Vous débouchez sur un couloir humide, anciennement barré. Les barreaux de fer ont été tordus, jusqu’à ce que finalement la porte toute entière ait été arrachée de ses gonds. Elle git désormais sur le sol, de l’autre côté du sas.

Un bref regard d'entente plus tard, je franchis la grille pour explorer la grotte...

Janvier opine du chef.
Vous voilà tout deux poursuivant votre route, non pas dans une grotte mais dans la continuité du couloir dans lequel vous êtes engagé. Fait notable depuis que vous avez passé la grille arrachée: la pente s’incline; plus vous avancez, plus l’eau stagnante monte. Le bout de la galerie semble enfin arriver à son terme tandis que vos jambes trempent jusqu’aux genoux. Depuis votre position, il semblerait que votre couloir fasse place à une sorte de vaste conduit de cheminée, mais il faudrait que vous avanciez jusqu’au bout pour vous retrouver pile au centre du puit de ventilation pour pouvoir en apprécier le sommet…

Je lève la tête:

-Il semblerait que nous ayons trouvé l'un des accès à la ville...

Je cherche un seau, une corde ou une chaîne, qui permettrait de facilité l'ascension, ou la descente...

Pour avoir une vue précise sur ce qu’il considère comme étant une sortie menant à la surface, Vidal décide donc d'avancer jusqu’au bout de la galerie, pour se mettre dans l’alignement du conduit vertical. Cependant, le nez déjà levé vers le ciel, le « Brujah » commet une imprudence: l’eau sombre dans laquelle il patauge depuis quelques minutes, l’empêche de voir le sol. Or, dans le prolongement du conduit de ventilation, le puit continue, et le pied de Vidal ne rencontre finalement que du vide: il tombe d’un coup sec, plongeant à pic dans un trou invisible ! Le caïnite disparait immédiatement.

Dextérité + Natation SR8
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7 , 6 , 4 , 2

Par réflexe, il cherche aussitôt à se débattre, mais le forage est exigu, et son corps sans air l’handicape: il se met irrémédiablement à couler dans les ténèbres.

Ha ha ha, et dire que j'ai hésité à préciser que, puisque je m'attendais à ce que ce soit un puit, je ne mettais pas les pieds dans l'espace directement sous la cheminée... J'y ai renoncé parce que je trouvais cela logique en oubliant la tendance du mj à exploiter tous ces petits détails

Après un bref instant de panique, je me souviens que je ne peux pas mourir noyé et je rationnalise la situation. Plutôt que de chercher à nager, je glisse mon épée dans ma ceinture sans tenter de la ranger au fourreau et abandonne la torche éteinte. Je cherche ensuite la paroi du conduit et, tout en glissant, recherche des prises pour mes doigts et mes pieds ou, si le périmètre du trou le permet, j'étends mes bras et mes jambes pour créer un pont entre les parois et ainsi arrêter ma chute.

MJ = fourbe

Ta manœuvre est on ne peut plus logique; elle est aussi parfaitement réalisable. Tu parviens à stopper ta lente descente sans trop de difficulté, puis tu te mets à remonter centimètre par centimètre, en te servant des aspérités offertes par les parois rugueuses. Si ton ascension est lente, à cause de la mousse ayant pris possession des pierres et du fait que tu manœuvres à l’aveugle, elle est néanmoins inexorable: au bout de quelques minutes, tu te hisses enfin hors de l’eau.

— Mordieu Montamat ! Ton étourderie m’a fait craindre le pire ! se plaint ton compagnon qui te palpe du bout des doigts puis te hisses jusqu’à ce que tu sois totalement tiré d’affaire. — Ton empressement nous coûte la vue. Voici notre tâche infiniment plus compliquée.

Le Ventrue n’a pas tord. Sans feu, l’exploration se complexifie. Vous redoutez déjà votre prochaine (et inéluctable) rencontre avec les rats.

— Je sens que l’aube est proche de surcroît !

Dans la nuit totale, j'ai un sourire en coin:

-Cela laissera le temps au bois de séché...

Je me repasse mentalement le chemin parcouru afin de déterminer si à proximité un lieu pourrait nous servir de refuge sans trop nous exposé aux rats ou à un quelconque visiteur diurne.

« Totale »? Non. Depuis que tu es sorti des eaux, tes yeux ont eu le temps de s’acclimater. Et ce coquin de Janvier n’avait rien presenti: au-dessus de vos têtes, tout en haut du conduit de ventilation, tu remarques un disque couleur pastel.

— Nous n’aurons guère le temps d’aller bien loin. C’est dans ce boyau que nous allons passer la journée.